L'Oiseau moqueur

Quelle bonne idée d’éditer ce texte de Walter Tevis, l’auteur du roman Le jeu de la dame. Il n’est nullement question d’échecs ici, mais de robots ! Endormie par l’afflux d’images télévisuelles, droguée par son addiction aux Sopors, l’humanité se repose totalement sur les machines qu’elle a conçues des siècles auparavant...

Mais voilà qu’un homme réapprend miraculeusement à lire. Cette activité, désormais portée disparue, va lui faire remettre en cause tout ce qu’il croyait savoir du monde, tout ce qu’il ressentait.

Ce récit de science-fiction d’apparence classique n’a rien à envier à celui d’Orwell, 1984. Roman visionnaire et mélancolique, il se dégage de L’oiseau moqueur une étonnante sensibilité… Brillant !

Les robots ont été inventé pour faciliter la vie de l'homme. Mais petit à petit, ceux-ci ont pris leur place et dirigent la société. Les hommes sont devenus des automates, drogués, et insensibles.

Dans cette société, deux êtres vont se rencontrer, se bousculer, se rebeller contre la société grâce à la lecture et l'enseignement qu'elle apporte.Ils passeront par plusieurs épreuves d'abord ensemble puis séparés.

Ils se retrouveront, chacun grandit de leur experience, avec un autre regard sur le futur et la vie.

Un livre qui parle de quelque chose de très intéressant : l’avancée technologie qui remplace petit à petit l’humanité. Cette dernière s’éteint peu à peu et se laisse vivre sans se préoccuper de rien. Les livres, les sentiments sont interdits. Nous suivons Paul qui apprend au fur et à mesure à lire et à enrichir sa culture, à se développer une opinion personnelle avec l’aide de Mary Lou. Ce sont des gens en quête de savoir, que s’est-il passé pour que le monde en vienne à ce stade ? Pourquoi le robot le plus sophistiqué lui cherche à mourir alors qu’il a tout pour être heureux ? Cela aborde bien la notion de l’immortalité sous la forme d’un robot, est-ce que nous serions vraiment heureux ? De belles réflexions mais malheureusement ce livre ne m’a pas tant plu que cela

Très intéressante plongée dans un futur sans humanité

Quelques passages longuets mais cependant nécessaire pour démontrer ce monde

Ce roman d'anticipation date un peu, et cela se ressent à sa lecture.

Original et rapidement immersif, l'histoire m'a beaucoup plu dans ses deux premiers tiers, alors que, malheureusement, le dernier m'a paru long et redondant dans les réflexions philosophiques et le désir d'existence réelle et épicurienne du personnage principal.

Il s'agit d'un bon roman, n'en doutons pas, mais il aurait été avisé de le raccourcir quelque peu.

Nous sommes environ au 23ème siècle. Petit à petit, les robots, conçus pour améliorer le quotidien des êtres humains, sont devenus majoritaires, du fait d’une baisse drastique de la natalité mondiale. Les quelques milliers des derniers êtres humaines sur Terre se droguent de somnifères, de télévision et « sexe vite fait » et sont très solitaires du fait de l’Obligation d’Intimité. Aucun sentiment, aucun attachement, aucun rêve.

C’est dans cet univers qu’évoluent Spofforth, le robot surévolué qui ne peut pas mourir, Paul qui, en apprenant à lire, s’émancipe de la triste condition de ses semblables et Mary Lou, éduquée par l’un des derniers libres penseurs.

Un roman de science-fiction exactement comme je les aime. Il pâtit un peu de son ancienneté puisqu’il est paru en 1980, mais ça reste hyper pertinent, avec un scénario bien mené et un message très fort.

Forcément, les passages que j’ai préférés sont ceux qui ont trait à la découverte de la lecture et aux bienfaits des mots écrits, qui laissent une trace, qui éduquent, qui font réfléchir, qui rendent libre.

Depuis que j’ai découvert ce roman, je sentais qu’il me plairait. Je suis heureuse de ne pas m’être trompée et d’avoir commencé l’année avec un coup de cœur !

J’ai acheté ce roman dans une petite librairie de ma ville sur un coup de tête, je ne connaissais pas du tout l’auteur mais le titre m’a tapé dans l’œil puisqu’il fait penser au symbole du Geai Moqueur de Katniss Everdeen dans Hunger Games.

En faisant quelques recherches sur l’auteur avant de débuter ma lecture, je me suis rendu compte que c’était l’auteur du Jeu de la dame, roman adapté très récemment en mini-série sur Netflix qui a rencontré un très grand succès. Raison pour laquelle les éditions Gallmeister ont sorti de nouvelles rééditions de ces deux livres en leur offrant des couvertures colorées et qui attirent l’œil. Le nouveau titre du roman est lui-aussi plus parlant et plus accrocheur (l’ancien étant « L’oiseau d’Amérique »)

C’est le résumé de ce livre qui m’a décidé à me procurer ce roman.

Ce roman de science-fiction propose une société dans laquelle les humains ne savent plus lire et sont devenus complètement individualistes et ingurgitant des tranquillisants. C’est dans cette société que Paul va réussir à apprendre à lire. Au fur et à mesure de ses découvertes sur ce passé lointain, Paul va comprendre que tout ce qui leur est inculqué par les robots censés leur rendre la vie plus simple empêche les humains de s’épanouir et les prive de liberté. Paul va rencontrer une femme : Marie-Lou. Il va apprendre à aimer. Il va se révolter pour sa liberté.

C’est donc un roman qui fait réfléchir sur la lecture, les nouvelles technologies mais surtout sur la liberté.

Cependant si j’ai beaucoup aimé le début de cette histoire, j’ai moins aimé la seconde moitié car ce qui arrive à Paul m’intéressait moins et cela trainait en longueur. Il faut dire que c’est un roman qui contient beaucoup d’introspection et très peu de dialogues. Ce n’est pas ce que je préfère.

Et si les livres n’existaient plus ?

Plus de travail. Plus de livres. Plus d'accès à la culture. Les gens ne communiquent plus, ne se touchent plus, ne se regardent plus, ne relationnent plus. La notion d’amour ou d’amitié n’existent plus, ce serait enfreindre le « Respect de l’Intimité ».

Il n’y a plus de naissances. Plus de familles. « Pas de questions, détends-toi. » Les gens mangent des protéines 4, se droguent, prennent des pilules appelées « sopors » fournies par le gouvernement, pour avoir l’esprit tranquillisé et surtout ne plus penser à leur existence dénuée de sens.

Certain-es d’entre eux s’immolent en groupe, de plus en plus souvent.

Et c'est la rencontre entre Paul, professeur et seule personne à avoir appris à lire et Mary-Lou, marginale vivant dans le zoo de la ville, qui va donner un nouveau souffle à leur vie dénuée de sens et à l'humanité entière.

J'ai beaucoup aimé ce livre. L'oiseau Moqueur dépeint une société future assez sinistre mais qui me parait pour autant être probable quand on voit comment on vit aujourd'hui, avec l'évolution constante des nouvelles technologies pour que tout soit toujours plus facile, pour qu'on ait de moins en moins à réfléchir... C'est assez effrayant !

Un mélange de Fahrenheit 451 de Ray Bradbury et du Meilleur des monde d'Aldous Huxley. J'ai bien aimé le livre, mais sans plus. Il est intéressant à lire et on passe un bon moment quand même.

L'humanité est sur le déclin. Les hommes sont devenus individualistes. Pour être heureux c'est simple, se répéter ces phrases par cœur .

"Dans le doute, n'y pense plus "

"Pas de questions, détends toi "

"Sexe bien fait, sexe vite fait "

À la moindre contrariété quelques anxiolytiques avalés s'ajoutent au cannabis journalier. Les gens vivent seuls et ne se côtoient plus. Les enfants ne naissent plus. Les robots construits pour faciliter la vie tiennent le contrôle.

Mais deux personnes se rebellent, Paul qui découvre des livres qu'il pensait être un mythe et Mary-Lou qui vit en dehors de tout système dans un zoo. Leur rencontre va les emmener vers la découverte d'une façon de vivre qui n'existe plus, faite de sentiments, d'apprentissages et de recherche de soi, et aussi de l'autre, sous l'œil désespéré de Spofforth, dernier robot de classe 9.

Si ce n'est pas le genre de lecture qui me passionne, l'évolution de ce couple qui se bat contre leur éducation avec toutes les remises en question nécessaires pour retrouver un bonheur perdu qui ne se retrouve plus que dans ces bobines de films en noir et blanc aura su piquer mon intérêt.